Éditorial
Nous nous dirigerons vers l’abandon des énergies fossiles, mais nous aurons besoin de davantage d’électricité. C’est l’un des constats principaux – quoique peu surprenant – des perspectives énergétiques 2050+ de l’Office fédéral de l’énergie, qui sont parues fin novembre 2020. Elles analysent une évolution du système énergétique qui soit compatible avec l’objectif climatique à long terme de zéro émission nette à l’horizon 2050 tout en garantissant l’approvisionnement en énergie. Pour les entreprises de transport public (TP), cela signifie que passablement de choses vont sans doute bouger sur le marché de l’électricité, auquel le trafic individuel motorisé prend de plus en plus part, et dans les TP en général, qui risquent d’être confrontés à une concurrence plus rude et à des clients sensibles au climat. Économiser l’énergie et produire son propre courant à partir d’énergies renouvelables sera certainement payant.