Selon des études scientifiques et des enquêtes d’experts, la ventilation contrôlée au CO2, la récupération de chaleur de l’air extrait, le mode snooze et les pompes à chaleur figurent parmi les meilleures mesures d’efficacité énergétique pour le chauffage, la ventilation et le refroidissement des transports publics.
Sur mandat de l’Office fédéral des transports (OFT), la Haute école de Lucerne a établi un aperçu des mesures d’efficacité énergétique sur l’enveloppe des véhicules et dans le domaine du chauffage, de la ventilation et de la climatisation dans les transports publics. À cette fin, les résultats d’études scientifiques ont été réunis et comparés à des enquêtes menées auprès d’experts dans ce domaine.
Selon l’étude, les mesures d’efficacité énergétique les plus performantes, dont certaines sont déjà utilisées aujourd’hui, sont les suivantes :
- taux de renouvellement de l’air extérieur en fonction de la teneur en CO2 (potentiel d’économie : 9 à 42 %)
- systèmes de ventilation avec récupération de chaleur (potentiel d’économie : 14 à 28 %)
- fonctionnement en mode « Snooze » pendant les périodes d’arrêt prolongées (potentiel d’économie : 10 à 25 %)
- utilisation de pompes à chaleur pour le chauffage (potentiel d’économie : 5 à 20 %).
L’économie d’énergie effective dans le conditionnement du compartiment voyageurs résultant de ces mesures dépend du profil d’utilisation (itinéraire, climat extérieur, temps de fonctionnement / de non fonctionnement) et du véhicule.
Outre ces mesures, l’étude a identifié plus de trente autres mesures d’efficience énergétique, plus ou moins bien documentées. Cet aperçu sert également à identifier les lacunes dans l’état actuel des connaissances et à indiquer les besoins futurs en matière de recherche. Le rapport de l’étude devrait être publié d’ici à fin 2020.
