L’eau de condensation à l’intérieur des parois du matériel roulant est suspectée de réduire l’isolation thermique. L’énergie consacrée au chauffage devrait alors augmenter pour que le confort thermique dans voitures reste acceptable. Bien qu’une première étude ait relativisé l’importance de ce problème, des experts continuent à travailler sur le sujet.
Une étude de la Haute école de Lucerne a conclu que, bien que l’humidité puisse s’accumuler dans les parois, elle sèche généralement rapidement dès qu’un échange d’air avec l’habitacle a lieu. En outre, l’effet de l’humidité sur la capacité isolante est faible.
Donc rien à signaler ? Peut-être pas : le modèle actuel néglige les ponts thermiques et n’examine que deux conceptions possibles de structure des parois. En outre, les véhicules modernes sont équipés d’une ventilation contrôlée, qui influence également le taux d’humidité. Le modèle amélioré devra également indiquer si les problèmes de condensation lorsque le train est en mode veille ne sont pas plus sérieux que ce qui résultait d’une première évaluation. C’est pourquoi une étude approfondie complémentaire va être menée.
La revue ZEVrail vient de publier un article sur ce projet.
