Fret à travers les Alpes et covid-19, subventions indues, « Année du rail »…

… et d’autres nouvelles en bref.

Un train de marchandises circule le long du lac de Thoune, sur l'axe du Lötschberg, du Valais vers Anvers.
A cause du COVID-19, moins de marchandises ont traversé les Alpes en 2020.
© Yannik Gartmann

Fret transalpin en 2020 : du fait de la pandémie de coronavirus, le volume de marchandises transportées en 2020 à travers les Alpes suisses a été plus faible que l’année précédente. En fret ferroviaire, le recul a été plus marqué que sur la route. La part du rail en transport transalpin de marchandises a baissé de 0,5 point de pourcentage pour atteindre 71,9 %. L’an passé, 863 000 camions ont empruntés les cols alpins, soit 4 % de moins qu’en 2019, selon le rapport publié le 1er avril par l’OFT.

Conventions pour subventions indues : ces dernières années, plusieurs entreprises de transports publics ont reçu trop de subventions, ponctuellement et pour diverses raisons. Des conventions ont été conclues à présent, permettant à la Confédération et aux cantons d’obtenir la restitution d’environ 60 millions de francs. En cas de suspicion de fraude intentionnelle, les autorités de poursuite pénale procèderont à une évaluation. L’OFT a déjà pris une série de mesures pour adapter son système de surveillance à la suite de « l’affaire CarPostal ».

Lancement de l’Année du rail : la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, accompagnée de Vincent Ducrot, CEO des CFF, a participé le 29 mars à un événement numérique organisé par la présidence portugaise du Conseil de l’UE pour lancer l’Année du rail. Cet événement vise à promouvoir le transport ferroviaire en Europe et à contribuer à la réalisation des objectifs climatiques. La Suisse prend diverses mesures pour renforcer le transport ferroviaire et donc la mobilité écologique.

Bus électriques: le Conseil fédéral a adopté le rapport « Encourager le passage des véhicules de transport public aux énergies propres ». Ce rapport montre que le remplacement des bus diesel actuels par des bus qui fonctionnent grâce à des technologies de propulsion utilisant une énergie non fossile, par exemple des batteries électriques, permet de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques ainsi que la pollution sonore générées par les véhicules de transports publics.

 

OFT Actualités no 88 avril 2021

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